Grégoire Chertok

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Grégoire Chertok
Illustration.
Grégoire Chertok en 2022.
Fonctions
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(10 ans, 1 mois et 3 jours)
Élection 23 mars 2014
Conseiller régional d'Île-de-France
En fonction depuis le
(14 ans et 1 mois)
Élection 21 mars 2010
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Seine)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Les Républicains
Conjoint Anne Berest[1]
Diplômé de ESSEC
INSEAD
Profession Banquier d'affaires

Grégoire Chertok, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un banquier d’affaires français, spécialiste des fusions-acquisitions, associé-gérant et membre du Comité Exécutif de Rothschild & Cie. Il est également conseiller régional d'Île-de-France depuis 2010 et conseiller de Paris depuis 2014 apparenté Les Républicains (LR).

Biographie[modifier | modifier le code]

Grégoire Chertok est le fils du psychiatre Léon Chertok et d’Odette Goldmuntz. Son épouse, Élisabeth de Castex, est une ancienne attachée de presse d'Édouard Balladur[2].

Études[modifier | modifier le code]

Diplômé de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) en 1988 et du Centre de formation à l’analyse financière en 1990, Grégoire Chertok obtient un Master of Business Administration (MBA) à l’Institut européen d'administration des affaires en 1993.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière en 1988 comme cadre au sein de la Banque de Gestion Privée.

Il rejoint en 1991 la banque d’affaires Rothschild & Cie en tant que Fondé de pouvoir puis connaît une ascension remarquée en devenant successivement Sous-directeur (1993-1994), Directeur-adjoint (1995-1996) puis Directeur (1997-1998)[3]. En 2000, à l'âge de 33 ans, il devient le plus jeune Associé-Gérant de l'histoire de la banque, ce record ne sera battu qu'en 2010 par Emmanuel Macron qui obtient ce titre à 32 ans[4].

Il est conjointement depuis 2007 membre du Comité Exécutif de Rothschild & Cie et co-chairman du GIBCC (Group Investment Banking Client Committee) depuis 2008.

Il participe notamment à la vente d'Alstom Energie à General Electric en tant que négociateur de Rothschild[5].

Considéré comme l’une des figures emblématiques d’une « nouvelle génération de banquiers » (A. Minc) avec Matthieu Pigasse, Grégoire Chertok est chargé de nombreux dossiers comme la prise de participation de Bouygues dans Alstom[6] et la fusion de GDF et de Suez[7],[8]. En 2013, il participe au projet de fusion Publicis/Omnicom[réf. nécessaire]. Il est négociateur lors de la vente d'Alstom Energie à General Electric[9]

Ces dossiers lui ont valu d’être classé 4e du Top 5 des banquiers d’affaires les plus actifs d’Europe en 2006 (Mergermarket) et de figurer parmi les « 50 leaders de la planète finance » dans le classement établi par la revue Stratégie Finance Droit.

Autres[modifier | modifier le code]

Parallèlement à ses fonctions au sein de Rothschild & Cie et du GIBCC, il est membre du conseil de surveillance de la Fondation pour l'innovation politique (FONDAPOL) depuis 2004, administrateur d’EuropaCorp depuis 2008 et membre du conseil d'administration de la Commission du Film d’Île-de-France depuis 2010.

Il a été auparavant membre du Conseil d'analyse économique auprès du Premier ministre de 2006 à 2010[10] et administrateur de Poweo de 2005 à 2009.

Grégoire Chertok est également membre du club d'influence Le Siècle[11].

Emmanuel Macron l’élève au grade d’officier de la Légion d’honneur en 2020[5].

Fonctions électives[modifier | modifier le code]

Adjoint au maire UMP du 16e arrondissement de Paris depuis 2008[12], chargé de l’urbanisme et de l’architecture, Grégoire Chertok est depuis 2010 conseiller régional d’Île-de-France[13]. Lors des élections municipales de 2014 à Paris, il est élu conseiller de Paris.

Il est également vice-président de la Fédération de Paris du Parti radical valoisien, dont il est membre du comité exécutif national.

Il est réputé proche de Jean-François Copé[14].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le financement des PME, avec Pierre-Alain de Malleray et Philippe Poullety, la Documentation française, 2009
  • Mieux gouverner l’entreprise, Institut Montaigne, 2003

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « GRÉGOIRE CHERTOK », sur Exhibition Magazine (consulté le ).
  2. Martine Gilson, Hervé Algalarrondo, Renaud Dély et Olivier Toscer, « Jean-François Copé : ses amis, ses amours, ses emmerdes », Le Nouvel Observateur politique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Grégoire Chertok, le fin psychologue de Rothschild, Les Échos, 19 février 2002
  4. « Quand Emmanuel Macron était banquier d'affaires : "Un élément prometteur, mais sans plus" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Etienne Campion, « Patrons, finance, En Marche : au-delà de BlackRock, ces Légions d'honneur attribuées à des proches du pouvoir », sur marianne.net, .
  6. "La vérité sur... les nouvelles stars de la finance", Challenges, 12 avril 2007
  7. "Suez-Gaz de France. Chronique d'une fusion préméditée", Challenges, 2 mars 2006
  8. "Les 50 leaders de la Planète Finance", Décideurs, septembre 2010
  9. « Compte rendu n° 41 - Commission d’enquête chargée d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle, au regard des fusions d’entreprises intervenues récemment, notamment dans les cas d’Alstom, d’Alcatel et de STX, ainsi que les moyens susceptibles de protéger nos fleurons industriels nationaux dans un contexte commercial mondialisé », Assemblée nationale,‎ (lire en ligne)
  10. Site du Conseil d'analyse économique, consulté le 14 janvier 2017
  11. « Grégoire Chertok, le banquier qui compte », sur magazine-decideurs.com (consulté le ).
  12. Voir sa fiche sur le site de la mairie du 16e arrondissement : http://www.mairie16.paris.fr/mairie16/jsp/site/Portal.jsp?document_id=13931&portlet_id=1129
  13. Source : http://www.groupe-ump-paris.org/spip.php?article351
  14. Jean-François Copé : ses amis, ses amours, ses emmerdes, tempsreel.nouvelobs.com, 9 décembre 2012